Beg Ar Vir Et La Maison Du Passeur A Clohars FouesnantBeg Ar Vir Et La Maison Du Passeur A Clohars Fouesnant
©Beg Ar Vir Et La Maison Du Passeur A Clohars Fouesnant

Clohars-Fouesnant

Clohars-Fouesnant, entre campagne et océan, séduit par son authenticité et sa douceur de vivre.

CLOHARS-FOUESNANT

Clohars-Fouesnant, charme discret entre terre et mer

Aux portes de Bénodet et des plages de Mousterlin, Clohars-Fouesnant séduit par son cadre paisible et son authenticité. Plus petite commune du Pays fouesnantais, elle abrite pourtant un patrimoine remarquable : le manoir de Squividan, aujourd’hui musée départemental, le château de Cheffontaines ou encore de nombreuses demeures de caractère.

Son estuaire, entre Beg Ar Vir et le moulin de Guernévin, dévoile un paysage unique où l’Odet rejoint l’océan. Balades sur le GR34, observation des oiseaux ou séjour dans la Maison du passeur, gîte patrimonial au cœur d’un site naturel protégé… Ici, la nature s’invite à chaque pas. Tout proche, le pont de Cornouaille relie Clohars-Fouesnant au Pays Bigouden.

Amateurs de golf ? Le Golf de l’Odet déroule son parcours 18 trous au milieu des pins et des chênes, dans un écrin de verdure typiquement breton.

pins et des chênes, dans un écrin de verdure typiquement breton.

L’été, la commune vibre au rythme des Mardis de Clohars (concerts gratuits en plein air), de la musique baroque à l’église Saint-Hilaire, des expositions d’art contemporain au manoir de Squividan et à Ti Chan, sans oublier les pardons de la chapelle du Drennec, moments forts de la tradition bretonne.

Entre patrimoine, nature et culture, Clohars-Fouesnant offre une véritable parenthèse bretonne, idéale pour se ressourcer et goûter à la douceur de vivre.

LES SITES REMARQUABLES de Clohars-Fouesnant

L’église Saint Hilaire : un joyau gothique breton

Située dans le centre bourg de Clohars-Fouesnant, cette église paroissiale classée monument historique depuis 1938 est un bel exemple d’architecture religieuse des XVe et XVIe siècles. Elle se distingue par :

  • Une nef à trois vaisseaux, un transept et un chevet plat
  • Des piliers octogonaux ornés de chapiteaux à feuillages dans la partie la plus ancienne
  • Un porche sud voûté sur croisées d’ogives, surmonté d’une salle appelée « chambre du trésor »
  • Une frise sculptée extérieure représentant des cavaliers, très naïfs et mystérieux
  • Des vitraux historiés du XVIe siècle dans le transept
  • Un clocher ajouré surmonté d’une flèche en pierre avec pinacles

L’église est dédiée à Saint Hilaire de Poitiers, mais elle honore aussi Saint Maurice de Carnoët, représenté dans les vitraux et les statues. Elle a été un lieu de prédication dès le XVIIe siècle et conserve de nombreux objets liturgiques classés.

Grâce à l’acoustique exceptionnelle de l’église, le lieu s’est imposé comme un rendez-vous majeur de la musique baroque en Bretagne. L’association Musik Europa Breizh y organise chaque année une série de concerts raffinés, mêlant instruments anciens, voix et répertoires oubliés ou redécouverts.

L’église Saint-Hilaire de Clohars-Fouesnant incarne bien plus qu’un lieu de culte : elle est à la fois sanctuaire, musée vivant et scène musicale. Entre ses pierres chargées d’histoire et les mélodies baroques qui résonnent sous ses voûtes, elle offre aux visiteurs une expérience à la fois spirituelle et sensorielle, propre à raviver les passions et les curiosités.

    La chapelle du Drennec

    La chapelle du Drennec à Clohars-Fouesnant est bien plus qu’un simple édifice religieux : c’est un véritable joyau patrimonial niché dans un écrin de verdure bretonne.

    • Construite à la fin du XIXe siècle, elle intègre des éléments d’un bâtiment plus ancien datant du XVIe siècle.
    • Elle jouxte une fontaine remarquable avec un calvaire et une piéta dans une niche, témoignant de la ferveur locale et du soin apporté à son ornementation.
    • La chapelle bénéfice d’un cadre naturel exceptionnel
    • Le site est reconnu comme refuge pour les oiseaux depuis 2018, grâce à l’engagement des Amis de la chapelle du Drennec et leur partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux.
    • Le cadre paisible et verdoyant invite à la contemplation et à la promenade, notamment via le sentier de randonnée Le Drennec, une boucle de 2,6 km qui longe la chapelle et traverse chemins creux et paysages bucoliques.

    Ce havre de paix doit sa vitalité à l’association Les Amis de la Chapelle du Drennec. Ces bénévoles passionnés entretiennent le lieu, accueillent les visiteurs pendant l’été (les mardis, jeudi et dimanche de 16h à 18h) et lors des journées du patrimoine. Ils organisent chaque été deux pardons traditionnels le premier dimanche de juillet pour Saint Alar, avec bénédiction des chevaux, et le 15 août, dédié à Notre-Dame-du-Drennec, mêlant messe, repas breton, animations artistiques et convivialité.

      Le manoir de Squividan

      Le manoir de Squividan, à Clohars-Fouesnant, est un lieu emblématique de la mémoire artistique bretonne, marqué par la complicité entre deux peintres : Émile Simon, maître postimpressionniste, et Madeleine Fié-Fieux, son élève dévouée.

      Issue d’un milieu bourgeois, Madeleine Fié-Fieux découvre la peinture à l’Académie Julian à Paris, avant de rencontrer Émile Simon à Nantes, où il enseigne aux Beaux-Arts. Séduite par son approche de la lumière et du motif breton, elle devient son élève, puis son amie proche. Ensemble, ils s’installent au manoir de Squividan après la guerre, transformant ce domaine en atelier et sanctuaire artistique.

      Madeleine Fié-Fieux, portraitiste sensible et discrète, consacre sa vie à préserver l’œuvre de son maître. À sa mort en 1995, elle lègue le domaine et plus de 1 500 œuvres au Département du Finistère, avec la volonté que l’héritage d’Émile Simon soit honoré. Depuis 2009, le manoir accueille des expositions estivales qui célèbrent leurs regards croisés sur la Bretagne.

      Le parc, accessible gratuitement, prolonge cette immersion artistique avec des reproductions d’œuvres et des espaces de détente. Squividan est aujourd’hui un hommage vivant à deux artistes qui ont su peindre l’âme bretonne avec tendresse et sincérité.

        Le saviez-vous ?

        La maison Ti Chan située à côté de l’église est la maison la plus ancienne de Clohars-Fouesnant. Le linteau à l’entrée porte la date de 1735 !

        • Datée de 1735, c’est probablement l’une des plus anciennes maisons du bourg.
        • Son nom vient de Jeanne Marie Renée Lennon, surnommée « Chan », dernière résidente décédée en 1974.
        • Après avoir été laissée à l’abandon, la commune l’a acquise et entièrement réhabilitée. Depuis la fin des travaux en septembre 2023, elle est aujourd’hui utilisée comme Maison du patrimoine, accueillant des expositions temporaires et autres événements culturels mettant en valeur des artistes locaux.